SpitKiss

  • Titre: SpitKiss
  • Sortie : 2019
  • Développeur : Dear Villagers
  • Éditeur : Playdius
  • Plateforme : iOS / Android
  • Version testée : Android (huawei P20Pro et tablette)
  • Genre : Arcade / Plateforme
  • Prix : 2,29€ (en Mars 2019)
  • Support : Téléchargement uniquement
  • Sauvegarde : Oui, automatique
  • Pas de multijoueur
  • Langue : Française

 

 

 

 

Fiche présentée sur la page de téléchargement :

« Spitkiss est un jeu de plateforme coloré jouable avec un seul doigt, qui vous plonge dans le charmant petit monde des Spitkissers, de minuscules créatures qui communiquent au moyen d’émojis et de fluides corporels. Sa mécanique innovante de saut par glissement, lui permet de se débarrasser des boutons virtuels et autres caractéristiques habituelles de ce type de jeu.

Frayez-vous un chemin parmi les organes en faisant sauter, dégouliner et rebondir votre salive avec minutie. Précision et de réflexes chirurgicaux sont de mise pour pouvoir découvrir l’étendue des sentiments d’Ymer.

 

 

 

Synopsis, présentation :

Le jeu s’ouvre sur un dessin, proche de la bande dessinée, montrant un personnage dans son jardin qui tombe sous le charme de son voisin, et c’est là que le jeu démarre. Il se sent submergé d’émotion, et cette dernière se traduit par un fluide corporel.

Donc oui, vous avez bien compris, le jeu tiendra dans le fait de jeter des boules d’amour, des glaviots d’émotions, des mollards de bonheurs, enfin vous avez saisi l’idée.

Ça peux paraître surprenant (dégoûtant ?), mais au fil du jeu on ne peux s’empêcher de sourire. Le départ et l’arrivée de la boule font l’objet d’une émoticône qui en dit long sur les émotions et les désirs des personnages (pour ne donner qu’un exemple, envoyer un concombre, et se voir répondre par un abricot laisse présager une bonne nuit de sommeil…^^)

Le scénario aborde entre autre les thèmes du polyamour et des identités mixtes/non-binaires dans deux contextes différents. L’une des histoires se déroule dans le méta-récit des Spitkissers ; l’autre relate l’aventure d’Ymer, dont le corps, entièrement dessiné à la main, constitue l’environnement du jeu.

 

 

 

 

 

 

 

 

Gameplay :

Le jeu est de type jeux d’arcade – plateforme, en 2D.

Le gameplay est enfantin. Vous visez là où vous voulez faire partir la balle (que je nommerai ainsi pour simplifier). Cette balle peux glisser sur les surface, et ralenti quand vous visez. Le but étant d’aller assez vite pour éviter les différents obstacles, et d’anticiper sur les futurs mouvements de la balle.

Si toutefois vous préférez viser en tirant à la fronde, vous pouvez changer les contrôles dans les options du jeu.

Plusieurs « mondes » feront évoluer le gameplay, allant de surface rebondissantes à fluide que l’on peux pénétrer, ou encore de plateforme mobile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Technique :

La technique est irréprochable, et c’était d’ailleurs indispensable. Le jeu se jouant sur smartphone, avec la promesse de se faire avec un seul doigt, il fallait que ce soit ergonomique.

Et ça l’est. C’est un plaisir à jouer, ça répond parfaitement, et on ne peux pas accuser les commandes en cas de cafouillage (les derniers niveaux étant assez difficiles)

Les couleurs sont chaleureuse, les décors sobres mais plutôt agréables. Les personnages bien dessines. Je n’ai eu à me plaindre d’aucun ralentissement.

Fait intéressant, le jeu ne consomme que très peu de batterie.

La musique, douce et discrète, contribue à rendre le jeu à la fois apaisant et frustrant, dans la réussite et dans l’échec.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonus  / Jouabilité :

J’ai eu très peur lors de mon test : En même pas 40 minutes, j’avais fini le jeu.

Sauf que non ! Que nenni ! Que dalle ! Que… enfin non quoi ! J’avais fait 20%

Il se trouve que le jeu, une fois fini, a une rejouabilité énorme ! Puisque vous devrez refaire tous les niveaux en récupérant des cœurs, ce qui est un véritable défi, puis une nouvelle fois en étant poursuivi par un fantôme, très rapide, qui ne laisse aucun temps de réflexion. Vous le haïrez ce fantôme, sisi !!

Le jeu permet aussi via les options de se chronométrer, par niveau et au total, et un tableau vous presentera tous vos stats détaillés.

 

 

 

 

 

 

Conclusion :

J’ai été très surpris du jeu, d’abord par son coté bande dessiné, puis par son univers (un fluide d’émotion ? Vraiment !?). Et la dernière fois que j’ai été surpris, c’est en regardant l’heure. J’y ai joué des heures, sans m’en rendre compte. Il est addictif à souhait, facile a prendre en main, difficile pour les hargneux, bref, c’est un vrai jeu ! J’ai vraiment passé un bon moment.

Le seul fait qui pourrait déranger, c’est qu’il n’y a pas d’intégration des services GoooglePlay et GameCenter, ce qui prive le jeu du système de réussite (équivalent des succès/trophée)

Attention toutefois, vu la difficulté du jeu, pensez à protéger votre écran contre tout jet contre le mur de votre téléphone 😉

 

 

 

 

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