Streets Of Rage 4

  • Titre : Streets Of Rage 4
  • Sortie : 2020
  • Développeur : Lizardcube, Guard Crush Games & Dotemu
  • Editeur : Sega & Dotemu
  • PEGI : 16+
  • Plateformes : Playstation 4, Xbox One, Switch et PC
  • Testé sur : Xbox One
  • Genre : Beat’em up
  • Sauvegarde : oui (3 emplacements)
  • Jouable jusqu’à 4 en local et 2 en ligne
  • Langue : Français

 

Grand nom du Beat’em Up, pas facile de donner une suite satisfaisante à la très célèbre série Streets Of Rage et de contenter joueurs d’antan et joueurs récents. Lizardcube n’en est pourtant pas à son premier essai puisque le studio avait enfanté un remake de Wonder Boy 3 qui avait mis tout le monde d’accord. Maintenant aidé de Guard Crush et Dotemu le studio s’attaque à Streets Of Rage 4 ! Je veux pas spoiler mais ça va tataner sec !

 

 

Histoire :

Ce quatrième opus se déroule 10 ans après l’épisode 3, les jumeaux Y (enfants de Mr X, grand méchant de la trilogie Mega Drive) reprennent le flambeau et tentent d’assouvir la ville en soudoyant la police et en tentant de réduire en esclavage la population. Et… C’est tout ! Bah oui c’est franchement pas le genre de jeu à proposer une intrigue digne de ce nom, ici c’est prétexte à la baston et c’est pas plus mal comme ça ! C’est simple, concis et de brèves cinématiques (au design BD du plus bel effet au passage) entre les niveaux permettent de raconter tout ça. Pas vraiment un problème pour un jeu autant typé arcade.

 

 

Gameplay :

Si le jeu propose un gameplay « classique » fonctionnant avec trois boutons seulement (façons Mega Drive) je vous parlerais ici du gameplay moderne tant il fonctionne bien et évite bien des erreurs en attribuant plus de touches utiles à la manette. Streets Of Rage 4 pioche dans les trois épisodes de la série pour proposer un gameplay complet mais cohérent avec ses aînés. S’il vous sera possible de sauter, frapper (en avant et en arrière) et ramasser des objets le titre vous propose un coup spécial (façon SOR2 et SOR3) qui vous coûtera un peu de vie et une attaque étoile (façon SOR1) qui se chargera de faire le ménage sur l’écran. Le gameplay fonctionne incroyablement bien et heureusement tant c’est important sur ce type de jeux. Un sans faute !

 

 

Technique, game design et graphisme :

Avec de la 2D sur les machines modernes la technique n’est pas un problème (et heureusement) cependant le travail sur le design et l’animation est tout simplement parfait. Le titre cache d’ailleurs régulièrement des références aux précédents opus et à la pop culture dans ses niveaux. Saurez-vous trouver celle sur Mario ? Deadpool ? Le défi est lancé, mettez moi ça dans les commentaires lorsque vous en tenez un.  

 

 

Multijoueurs & Scoring :

En plus de proposer un mode Histoire, Arcade, Combat de Boss et Duel, le soft vous permet de les parcourir jusqu’à quatre joueurs en local ou en ligne. Un vrai régal ! Chaque partie sera l’occasion de gagner des points afin de débloquer de nouveaux combattants. Vous pourrez rapidement ajouter au quatuor de base Adam, certains boss et les personnages pixelisés des anciens titres. Un plus non négligeable pour la rejouabilité du titre. 

 

 

Difficulté et durée de vie :

Si les trois premiers Streets Of Rage étaient difficile a finir puisque obligatoirement finissable en une seule session, Streets Of Rage 4 propose quand à lui un système de sauvegarde. C’est conscient du « problème » que les développeurs ont rehaussé la difficulté générale afin de proposer un défi conséquent. SOR4 n’est pas simple et vous recommencez fatalement la plupart des niveaux. Si la difficulté vous fait peur dans le jeux vidéo pas de panique puisque vous pourrez choisir la difficulté et le jeu vous proposera des bonus à chaque « Continue » (moyennant d’amputer votre score) afin de venir à bout des niveaux les plus difficiles. Parcourez le titre à votre rythme. Le jeu propose 12 niveaux, qui prendront généralement 10/15 min à finir. Dans ces conditions, difficile de vous donner une estimation de la durée de vie du titre mais les plus accros y passeront bien du temps j’en suis sûr.

 

 

Conclusion :

 Lizardcube, Guard Crush Games et Dotemu ont su donner une suite digne de ce nom à la série, ne passez pas à coté si vous avez aimé un Streets Of Rage ou un Beat’em Up dans votre vie, la légende est de retour !

 

 

9 commentaires sur “Streets Of Rage 4”

  1. Voici les références que j’ai trouvé personnellement dans SOR4 :
    -Une liste Hell Pool (façons Dead Pool) dans le bar.
    -une tenue de père noël sèche sur les toits (mais pas de bonnet, une casquette de Mario à la place !).
    -La boss Estelle appelle une voiture de police façons SOR1 en attaque spéciale.
    -Niveau 1 une enseigne de magasin « Pine Pot » comme dans SOR1.
    -Un peu partout des bornes d’arcade « Bare Knucle » (le nom de la série au Japon). Frappez les avec un taser pour débloquer un combat de boss « retro ».
    -Dans les coulisses un plug anal géant avec une pancarte « à livrer en France » qui rappel le sapin de noël de la place Vendôme qui ressemblait fortement à un sex toy.
    -Certain policier s’appel « Dick » comme l’officier Dick de Tony Hawk’s ou une référence au jeu Dick Tracy sorti à l’époque sur les 8 et 16 bits de chez Sega.
    -Certain policier au bouclier s’appel « Murphy » comme Robocop.
    -La scène en 2D dans le niveau Cargo rappel le plan séquence de Old Boy.
    -Sur la plage (combat contre Estel) il y a Wilson le ballon de « seul au monde ».
    -Dans les égout il y a un graffiti Shinobi (un visage).
    -Dans les égout il y a un graffiti représentant 5 anneau de Sonic après un passage sur une passerelle.
    -Dans le bar, le barman est un kangourou avec des gans de boxe (perso jouable du 3).
    -Dans le niveau des égouts ( premier tableau ) il y a un graffiti minimaliste des Tortues Ninja.
    -Dans les toilettes du bar il y a un tag SEGA sur le mur carrelé.
    -Lors du combat contre le boss du cargo il y a une affiche d’un homme en tenu de cuir, c’set une référence à Ash le boss controversé de l’épisode 3 (uniquement au Japon).
    -Dans le niveau des égouts le graffiti représentant une tête de mort et des tentacules fait référence au comics Hail Hydra.
    -Les boos « Commissioner » prend ses sources du commissaire Gordon des Batman.
    -Les boss Beyo et Riha (galerie d’art) s’appelle comme ça en référence à Beyonce et Rihanna.
    -Le musicien Childish Gambino est visible dans le foule pendant le combat contre max.

    Voici le récap de vos trouvailles :
    -Dans le premier niveau la destruction de la voiture rappelle le niveau bonus de Street Fighter 2.
    -Dans le niveau des égouts, on peut aussi voir le tuyau de super Mario bros.

  2. Je n’ai pas lu les commentaires plus haut pour éviter les spoils (navré s’il y a doublon)

    J’ai remarqué que dans le premier niveau on a l’opportunité de démolir une voiture à grand renfort de torgnole.
    Pour moi c’est un hommage immédiat à Street Fighter 2.

  3. Je viens de refaire les égouts….
    On retrouve deux autres graffitis (sans vouloir jouer aux caïd) bien plus stylés que celui de Shinobi, parce que biens plus universels :
    – Les anneaux de Sonic.
    – Les 4 tortues ninja et maître Splinter, sous une forme….Très mignonne.
    Je ne dis pas où exactement, pour conserver le plaisir de la recherche.

  4. Les tortues je l’avais déjà, les anneaux je checkerai.
    Les anneaux c’est noté.
    Des fois il ya des ref que je met pas parce que pas sur.
    Genre sur la plage il ya un frigo qui me fait penser au dernier indiana johns.

  5. Dans le niveau des égouts, on peut aussi voir le tuyau de super Mario bros.
    Mais juste pour faire une parenthèse, le surnom  « Dick » donne à un policier serait plutôt une référence au jeu Dick Tracy sorti à l’époque sur les 8 et 16 bits de chez Sega.
    Il y a aussi la possibilité de faire des niveaux bonus façon Megadrive dans le jeu, en mettant un coup de Taser sur les bornes d’arcades disséminées un peu partout dans le jeu.

  6. Merci pour ta participation, c’est à jour dans le premier post.
    Le coup du tazer on l’avais déjà trouvé.

  7. Les skins alternatifs des persos à débloquer, sont un clin d’œil à aux premiers Street of Rage.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *