The Turing Test

  • Titre: The Turing Test
  • Sortie : 30 août 2016
  • Développeur : Bulkhead Interactive
  • Éditeur : Square Enix
  • Plateforme : Switch, Ps4, Xbox One et PC
  • Version testée : Switch
  • Genre : Aventure, Puzzle game (Portal Like)
  • Sauvegarde : Automatique
  • Jeu : Solo intégralement
  • Langue : Anglais sous titré Français

Les machines peuvent elles avoir une conscience ?

C’est ce que Alan Turing posait comme question en 1950 en publiant son test où une machine devait converser avec des humains et c’est ce que Philip K. Dick traitait dans son livre « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » adapté au cinéma sous le nom de « Blade Runner » avec le fameux test de Voight-Kampff.

 

 

Ici nous incarnons Ava Turing, une ingénieur de l’Agence spatiale internationale, qui se réveille sur Europa, une des lunes de Jupiter.
À notre réveil, l’intelligence artificielle de la station nommée T.O.M, nous fait part de la disparition de six personnes et déclare que nous sommes la seule à pouvoir les retrouver à travers les 70 salles de tests réparties en sept chapitres, avec un prologue et un épilogue.

Pour une durée d’environ 5h de jeu, vous serez plongé dans un voyage métaphorique sur l’existence humaine où dialogues philosophiques questionneront le bien et le mal, les divers choix moraux sur la vie et ce qui définit l’humanité.

Alors oui, le scénario se veut être plus complexe qu’il n’y parait mais ce n’est pas le cas. Il est intéressant et cohérent avec l’univers qu’il veut créer, immersif même par moment, notamment grâce à la magnifique musique de Sam Houghton et Yakobo (que je vous conseille fortement) et des différents textes que l’on trouve durant les niveaux (qui rappel « System Shock » ou ses petits frères « Bioshock »).
Hélas, malgré l’excellente ambiance qui s’en dégage, il n’ira pas plus loin dans son propos et offrira un climax attendu.

 

 

Heureusement tout n’est pas dans le scénario, on y trouvera un assez bon gameplay diversifié. Vendu comme un « Portal Like » il en reprendra certaines esthétiques, par ses salles de tests aseptisés de blanc et un cube qui nous servira pour beaucoup de mécanismes. Nous aurons aussi un gun qu’on utilisera, non pas pour ouvrir des portails, mais pour trimballer jusqu’à trois boules d’énergies afin d’alimenter des blocs.

Plus on avancera dans le jeu et plus les fonctionnalités se multiplierons, pour donner de nouvelles mécaniques de jeu intéressantes, sans tomber dans un gameplay répétitif mais qui n’offrira pas de réelle difficultés.

 

 

Et là est le hic, vous ne buterez pas souvent sur les puzzles à résoudre, peut-être deux ou trois et encore, les habitués de Puzzle Game seront en manque de challenge.

Les énigmes qui vous donneront du fil à retordre, sont des salles « Bonus » qui ne vous feront pas avancer dans le jeu mais dévoilerons des pièces contenant quelques messages écrits et audio sur des informations complémentaires du scénario, que vous retrouverez dans les dialogues de T.O.M. à chaque début de salle. Donc pas de réel récompense après avoir eu la satisfaction d’avoir finit ces salles un peu plus ardu.

Bien sûr ce n’est pas le meilleur Puzzle Game, il ne détrône pas le grand « Portal » mais trône fièrement à ses côtés.

Il offre une réelle expérience de jeu, avec son ambiance bien présente, son univers à lui et ses graphismes joliments supportés par le Unreal Engine.
La switch, elle, procure un très bon plaisir à continuer l’expérience de cet univers et ses énigmes dans vos toilettes, le train ou encore dans le bateau pirate de Disney pour ceux qui cherchent du challenge.

 

 

 

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