KILL LA KILL – IF, du fan service bien violent.
- Titre: KILL LA KILL – IF
- Sortie : 26 Juillet 2019
- Développeur : APLUS Co., Ltd
- Éditeur : Arc System Works
- Plateforme : Playstation 4 / Switch
- Version testée : Switch (et démo PS4)
- Genre : Combat
- Support : Blu-ray et cartouche Switch
- Sauvegarde : Oui, automatique
- Multi local et PvP en ligne
- Langue : Sous titré en Français, Voix jap + Ang
Un peu d’histoire :
Kill la Kill (キルラキル, Kiru ra kiru ) est une série télévisée d’animation produite par le studio Trigger. Elle est réalisée par Hiroyuki Imaishi, écrite par Kazuki Nakashima, et a été diffusée entre octobre 2013 et mars 2014 sur MBS. Dans les pays francophones, Wakanim diffuse la série en streaming et en téléchargement légal. Netflix a ajouté la série à son catalogue français en mai 2015. Elle a aussi eu une diffusion télévisée sur Mangas en version originale sous-titrée J+1 en 2013 puis en version française durant le mois de février 2015.
Une adaptation en manga par Ryō Akizuki est publiée entre octobre 2013 et février 2015 et compilée en trois tomes par Kadokawa Shoten. La version française est éditée par Kana à partir de mars 2015. (source : Wikipedia de l’anime)
Contexte du test :
En tant que grand fan d’anime et de mangas, j’ai dévoré Kill La Kill. Que dis je ? J’ai A-DO-RE !! Alors quand Kazuki Nakashima a annoncé qu’il supervisait l’adaptation d’un jeu de combat j’étais super hypé. J’ai donc testé la démo immédiatement disponible sur PS4, et dès la sortie du jeu j’ai sorti les 59.99€ qu’il coûtait sans hésitation.
Je l’ai pris sur Switch, profitant d’étoffer un peu ma ludothèque sur cette console que je venais d’acquérir.
Avant de jouer, j’ai bien entendu rematté les 24 épisodes de l’anime (que je vous conseille !)
Premier lancement du jeu :
On commence donc par découvrir un menu, inquiétant par son vide. Seul le mode histoire, le mode versus et le mode entrainement sont disponibles. Le mode galerie lui, nous indique qu’il faudra avancer dans l’histoire pour en profiter.
Je m’aperçois dans le mode entrainement qu’il n’y a que 8 personnages jouables (pourtant l’anime offre plus de potentiel) et pas de case vide laissant présager des personnages cachés.
Je lance donc le mode histoire et… en avant !!
Le mode histoire, et le début des problèmes :
Une cinématique se lance, puis une autre, le jeu est beau, et nous reviendrons sur la fidélité à l’anime. Mais très vite, un problème se pose, un énorme problème, qui va gêner toutes les personnes qui ne connaissent pas l’histoire de l’anime. En effet, le jeu commence à un chapitre de l’histoire qui se situe environ au 10 ème épisode. Et aucun flash-back, aucune explication ne viendra vous éclairer sur qui sont les persos, que font t’ils là, qui sont les gentils, les méchants. Vous voyez défiler des cinématiques auxquelles vous ne comprenez rien.
Vous contrôlez donc Satsuke (oui, je sais, vous ne connaissez pas) et vous assistez à l’annonce du « tournoi d’élection des Covers » (et oui, je vous avez prévenu…).
Pour vous donner un élément de comparaison, vous êtes en train de regarder Matrix 2, sans avoir vu le 1.
Pour les autres, les vrais, ceux qui connaissent l’histoire, vous rejouerez l’histoire de Kill La Kill vu par Satsuke, puis par Ryuko, avec une trame légèrement différente de l’anime.
L’esthétique et le gameplay, le fan service est l’intérêt du jeu :
Alors par contre, pour ceux qui ont vu l’anime ou lu le manga, pour les fans, ce jeu est une perle visuelle, une claque technique. C’est d’une fidélité impeccable. On serait incapable de faire une différence entre le jeu et l’anime. Même doublage (japonais hein, je vous fait confiance ^^), mêmes personnages, même background, même humour, mêmes écritures qui apparaissent à l’écran de façon impromptue. Mako fera ce qu’elle fait de mieux, et le conseil des quatre sera tout aussi distrayant. Les musiques, elles, sont toutes là (blumenkranz ♥).
Techniquement aussi c’est impeccable. Aucun ralentissement, la démo était déjà très aboutie. Les chargements sont courts, les combats fluides (même si parfois, selon la position du personnage c’est un peu confus, mais c’est pas souvent qu’on est gêné au point de perdre un combat).
Le gameplay, une difficulté mal équilibrée :
On se situe ici sur un jeu en 3D, avec la possibilité de courir partout dans l’arène. On saute, on balance des attaques spéciales (par ailleurs magnifiques autant que fidèles) et on essaye de se défendre contre parfois plusieurs ennemis.
Le soucis se situera dans la difficulté, trop différente d’un niveau à l’autre. Le jeu en normal est dur, et certains passages ne vous laisseront même pas toucher l’ordinateur. On vous propose alors de baisser la difficulté pour ce combat, et si vous acceptez, vous faite un perfect à coup sur. En règle générale, le jeu est assez difficile.
Contenu final, un gout de trop peu :
Une fois les deux arcs d’histoire terminés (comptez 2 fois 10 chapitres), la galerie est un peu plus garnie. On peut donc y retrouver les personnages, qu’on peut mater (oui les gars, y’a Ryuko et sa culotte), on aura les musiques et des illustrations, et surtout toutes les cinématiques du jeu. On peut débloquer un peu plus avec de l’argent gagné dans le jeu.
Les modes de jeu se sont un peu étoffés, on a donc des modes défis, et le mode VS online.
La déception finale, sera le fait que sur les 8 personnages définitifs, ce qui est déjà trop peu, vous n’en jouerai que 3/4. En effet, pour les habitués des adaptations (Dragon Ball Z, Naruto, OnePiece,…) il y a 2 solution :
- soit le roster est équilibré et tous les personnages ont la même puissance,
- soit ce n’est pas le cas, et les personnages puissants dans l’anime le sont dans le jeu. Rappelez vous dans Dragon Ball Z, on ne jouait jamais Yamcha et Krillin, trop faibles contre un Gogeta.
Ici nous sommes dans le deuxième cas, et attendez vous en ligne à ne tomber que sur les même personnages.
Conclusion :
Le jeu est beau, le jeu est fidèle. Mais même si il est très généreux en vidéo, il est trop pauvre en combat et en contenu. Finalement, l’intérêt du jeu réside dans le fait de regarder une autre version de l’anime, et ça ne sera pas suffisant pour garder les joueurs. Pour ma part, le jeu ne servira plus, j’y aurai passé 10h.