Crash Bandicoot 4 : « It’s about time »

Crash Bandicoot 4, le marsupial qui en fait des caisses.

  • Titre: Crash Bandicoot, it’s about time
  • Sortie : 2020
  • Développeur : Toys for Bob
  • Éditeur : Activision
  • Plateforme : XboxOne / PS4
  • Version testée : XboxOne
  • Genre : Plateforme
  • Support : Physique ou Démat’
  • Sauvegarde : Automatique
  • Mode multijoueur local
  • Langue : Français

 

Dès les premières heures de la Playstation, le bandicoot dingue était déjà présent. C’est depuis devenue une des plus grandes icônes du jeu vidéo, aussi je ne vous ferai pas l’offense de le présenter.

Alors que le remake était d’une grande qualité, personne ne s’attendait à revoir Crash et sa sœur Coco de si tôt. C’est pourtant un grand plaisir que de tester un des jeux que j’ai été le plus hypé de voir revenir, j’ai nommé Crash Bandicoot 4, it’s about time !

 

Premières minutes de jeu :

 

Le retour de la map, une valeur sure de la licence

 

Le jeu s’ouvre sur un choix, « rétro » ou « moderne ». Le mode « rétro » permet d’avoir des vies limitées, et le mode « moderne » permet de jouer en Die and Try avec des vies illimitées (un peu comme les nouveaux Rayman). Malheureusement, il s’agit pour le coup d’un faux choix : le mode rétro ne vous inflige pas de Game Over lorsque votre compteur de vie tombe à zéro, vous êtes juste forcé de quitter le niveau en cours. De plus, le mode moderne vous prive du plaisir d’aller chercher les caisses de vies dans les endroits sinueux, ainsi que du fait d’avoir à collecter 100 pommes pour en gagner une.

Une cinématique vient très vite nous annoncer le fond du problème : Neo Cortex et ses acolytes, vilains emblématiques de la licence, ont réussi à ouvrir une faille spatio-temporelle et pensez bien qu’ils vont en faire n’importe quoi. Pour les contrer, il vous faudra récupérer 4 masques quantiques, vous offrant chacun une capacité badass. Même si le scénario n’est pas LE point fort de la licence, les nombreuses touches d’humour et les doublages français très convaincants vous feront apprécier les cinématiques. Les deux personnages principaux, Crash et Coco, pourront être switchés au choix, selon vos gouts.

Un mode multijoueur, un peu anecdotique je vous avouerai, permet de se battre sur des chronos du jeu. Chaque joueur joue jusqu’à sa mort, en essayant de faire mieux que l’autre.

 

Graphisme :

 

Les couleurs, toujours dans le bon ton.

 

La première chose qui frappe, et qui fait plaisir, c’est la beauté du jeu. Il est magnifique, sans compromis. Les couleurs et les décors sont d’une qualité de haute volée. Et même si Crash semble avoir un design peu flatteur d’abruti, c’est un choix assumé dans son comportement. Il passera son temps à faire des conneries.

Ensuite, et c’est une habitude de la licence, les arrière-plans regorgent d’action et d’easter eggs (coucou Spyro). Il y a toujours quelque chose à voir autour du couloir principal. Chaque mort, chaque explosion dans le décor sera l’occasion de découvrir une animation du personnage différente.

Il n’y a rien de plus à ajouter coté graphisme, il est parfait, porté par une BO et une ambiance au top, ni plus ni moins. Une nouvelle sympa : un rond jaune au sol vous montre votre zone d’atterrissage après un grand saut, vite indispensable.

 

Gameplay :

 

Le slide, bonne ou mauvaise idée…

 

Comme dans les premiers jeux Crash, on est ici devant un jeu de plateforme jonglant entre 3 principaux gameplay. Soit vous suivez le personnage dans un niveau en couloir, soit vous courez vers l’écran parce que poursuivi par un ennemi (bonjour Indiana). Le troisième gameplay est un style plus commun, en défilement horizontal.

C’est trois gameplay sont fluides, rapides et nerveux. Les niveaux ne se ressemblent pas, et c’est toujours très prenant de découvrir le suivant. Sur les mécaniques habituelles (tourbillons, doubles sauts, plats,…) la maitrise est parfaite.

Les soucis vont démarrer sur les nouveautés :

Citons pour commencer l’ajout de gameplay qui arrivera très vite : le fait de slider. Ludique de prime abord, ça devient un cauchemar dès que vous commencer à vouloir récupérer toutes les caisses d’un niveau. La faute à une animation que fait le personnage quand il passe sous la rampe, ou qu’il saute d’une rampe à l’autre. Parfois d’une seconde, cette animation vous oblige à constamment anticiper, ce qui devient impossible dans les niveaux difficiles, et ce qui vous fera souvent louper LA caisse qui vous manquera à la fin du niveau.

Viennent ensuite les 4 masques, associes à 4 nouveauté de gameplay. Parmi eux, le fait d’inverser la matière ou celle de tourbillonner jusqu’a s’envoler. C’est nouveautés géniales en premier lieu, ne sont pas maitrisées : la latence de l’une, l’inertie de l’autre, les bugs… vous feront mourir les trois quart du temps. sans que ce soit réellement de votre faute. Vos nerfs en seront très vite mis à rude épreuve.

 

Durée de vie et difficulté :

 

Chaque fin de niveau vous octrois un maximum de 5 gemmes. Il vous faudra pour les gagner détruire toutes les caisses, finir le niveau sans mourir ou sous un chrono défini. C’est gemmes vous permettront d’acheter un skin pour Crash ou Coco. Avec un skin par niveau, la collection est conséquente, mais finalement un skin qui change c’est très peu payé vu la difficulté du 100%.

Plus loin dans le jeu, vous débloquerez les niveaux miroirs. Et alors là, c’est du bonheur. Chaque level aura son négatif, et devra être rejoué (donnant l’occasion d’obtenir 5 gemmes supplémentaires) mais avec des caractéristiques différentes. Certains seront en noir et blanc, et le fait de tourbillonner projettera de la peinture coloriant le niveau ; certains seront noirs, et tourbillonner activera un sonar, d’autres encore inverseront la gauche et la droite. Une idée réellement bonne, et parfaitement maitrisée. Un très bon point.

Le jeu vous fera également jouer avec des personnages annexes, ayant des gameplay différents. Je ne vous spolie pas sur ce point, mais sachez que c’est très bien amené. Encore un bon point.

Parmi les ajouts de rejouabilité se trouvent également les cassettes flashback. Bien mise en évidence dans les niveaux, elles ne peuvent être ramassées que si vous les atteignez sans être mort dans le niveau. C’est déjà hardcore comme concept, mais sachez qu’elles donnent accès aux niveaux les plus durs de la licence, et je pèse mes mots. Dans tous les cas, finir le jeu à 100% est un challenge réellement relevé, mais c’est aussi ce qui fait la notoriété des Crash Bandicoot.

Concernant la rejouabilité, le jeu est aux antipodes de ses prédécesseurs sur un point. Lorsque vous débloquiez une capacité dans les CB précédents, vous pouviez rejouer les premiers niveaux fort de ce gain (sprint, bazooka, double sauts,…). Ici pas du tout ! C’est le jeu qui vous dit quand utiliser tel masque, et refaire les niveau ni changera rien. Le dernier masque est de ce fait très peu utilisé et c’est dommage.

 

Conclusion :

 

J’ai adoré jouer à ce jeu, vraiment. Mais je suis devant un dilemme :

Je recommande ce jeu aux fans, à ceux que la difficulté n’effraie pas, et qui auront la patience de passer sur les défauts de gameplay.

Je déconseille ce jeu à ceux qui le feront en temps que premier Crash, car il ne représentera pas forcement aussi bien que les premier une licence au top.

Néanmoins, comme ce test n’a pas vocation à être objectif (Dova Powa !!!) je vous donne MA conclusion : il est…

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *