Little Nightmare 2

Little Nightmare 2, le cauchemar continue.

  • Titre : Litle Nightmare 2
  • Sortie : 11 Février 2021
  • Développeur : Tarsier Studios
  • Éditeur : Bandai / Namco
  • Plateforme : Xbox One et Series / PS4 et PS5 / Stadia / Switch
  • Genre : Horreur Psychologique / Aventure / Plateforme
  • Support : Demat’
  • Sauvegarde : Automatique
  • Mode solo
  • Langue : langue du système

 

Apres le succès du premier volet, qui nous plongeait dans un univers glauque, dérangeant et effrayant, le studio récidive en nous offrant le succèsseur tant attendu : Little Nightmare 2 !

Malgre le fait que le jeu soit lié au premier volet, il n’est pas nécessaire d’y avoir joué pour apprécier le second.

Le jeu démarre sur un personnage énigmatique, dont le visage est masqué. Comme à son habitude, le studio ne donne rien, aucune indication. Tout le scénario, si tant est qu’il y en ai un, devra être deviné à l’aide des décors, autant détaillés que mystérieux. Apres une petite phase de tutoriel, on s’introduit dans une cabane de chasseur pour y délivrer une petite fille connue des joueurs du premier opus. Des lors, vous comprenez la grosse différence de la suite : le gameplay induit de jouer 2 personnages en même temps.

 

Graphisme et « Background » : preparez vos peurs !

 

 

Là où le premier opus jouait sur la claustrophobie générée par les salles exiguës d’un navire, le deuxième prend le choix d’ouvrir les décors. Les phases en extérieur profitent d’une belle profondeur de champ, et les espaces intérieurs sont en plan large, ce n’est donc pas l’enfermement qui vous glacera le sang, autre chose s’en chargera…

Les joueurs du premier s’en souviennent, chaque « chapitre » offre son Nemesis, comme une suite de tableau habités par un gardien. Et j’aime autant vous prévenir, vous allez vous retrouver face à vos peurs d’enfants les plus glaçantes. Pour ne citer qu’eux deux, la maitresse « qui voit tout et est partout » et l’homme géant qui mélange SlenderMan et Homme au chapeau de la série Haunting of Bly Manor, vous offriront des phases assez prenantes pour vos nerfs et pour vos yeux. Et je ne parle pas de la main sans corps qui vous suit partout pour vous chopper les pieds…

Malheureusement, vous vous en doutez, ce jeu n’est pas parfait. Il comporte un défaut et demi.

Le demi défaut est la fausse promesse de jouer deux personnages. Non, ce n’est pas le cas. Le deuxième personnages est autonome, vous suivra et saura toujours exactement ce qu’il a à faire. Pas besoin de lui demander quoi que ce soit, et c’est meme lui, par son comportement, qui vous donnera la réponse à certains passages bloquants.

L’autre défaut, cette fois ci bien entier, un bon gros défaut comme on les déteste, c’est sur l’ajout du « combat » dans le gameplay. Saisir un objet n’est pas nouveau, mais frapper avec oui. Meme si ca permet d’ajouter des parties sympas au jeu, on appréhende les moments ou l’on va devoir y recourir, et pour cause : la fâcheuse animation qui accompagne l’action. Imaginez un enfant de 5-7 ans, à qui vous donnez une masse. Vous lui demandez de frapper au sol très fort. L’enfant, gêné par la lourdeur de la masse prendra un élan pour « lancer » la masse et frapper au sol. Vous le visualisez ce mouvement de 2-3 secondes ? Et bien voilà… Ajoutez à ca que les ennemie ont un temps mort juste avant de vous sauter dessus, et vous obtenez l’énervement (la rage !!) de devoir recommencer un nombre incroyable de fois une phase que vous avez pourtant comprise. Cependant, ces phases restent assez rares pour laisser au jeu le temps de faire redescendre la colère et remonter l’angoisse.

 

Technique : un genre maitrisé.

 

 

Je n’aurais pas grand chose à dire niveau technique. Rappelons que le jeu est fluide, beau et très agréable à jouer, ce qui permet de se concentrer sur l’ambiance et sur une bande son toppissime !

Le studio nous prouve qu’il est dans sa zone de confort, et est capable de dessiner décors dignes des plus grands maitres de l’expressionnisme (citons Tim Burton)

 

Durée de vie : le gout de trop peu.

 

 

Les differents ajouts de gameplay et le bestiaire élargi permettent de pousser un peu plus loin la courte expérience du premier. Néanmoins, devant un manque de difficulté évident, et une rejouabilité très limitée, une petite dizaine d’heure vous suffira.

 

Verdict : Faites les !

 

Si on met de coté le gameplay maladroit des phases de combat, partant du principe que c’est peut être moi qui ne sais pas jouer (ouais moi j’ai le droit de le dire !), ce jeu est reconnaissable, unique, magnifique et agréable à jouer. Il profite d’une ambiance et pousse à la réflexion sur nos peurs et sociétés, et ça leur vaut, A LUI ET AU PREMIER OPUS, d’être :

 

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