GIGANTIC ARMY, un hommage au retro ?
- Titre: GIGANTIC ARMY
- Sortie : 21 Février 2019 (reedition)
- Développeur : Storybird Games (original par Astro Port)
- Éditeur : PixelHeart
- Plateforme : Switch (original PC)
- Version testée : Switch
- Genre : Rail and Gun
- Sauvegarde : Non, mais inutile dans ce jeu.
- Jeu solo intégralement
- Langue : Anglais
Premier lancement du jeu :
On ouvre le jeu sur un menu sobre, composé de 3 lignes. Le mode story, le mode entrainement et les options (comprenant les volumes). Le mode entrainement permet de jouer au jeu de facon plus zen qu’en mode histoire, le temps de se familiariser avec les commandes.
Le mode histoire, sans surprise :
L’histoire du jeu nous est présentée avant chaque mission (le jeu en comportant 6 au total) via le journal de bord du pilote du mécha qu’on dirige et autant vous dire que ce scénario est rapidement ignoré parce qu’on est surtout là pour tout péter. Une fois la mission finie, un écran vous donne votre santé restante, votre temps et vos points. Vous disposerez d’un mode normal et d’un mode facile, et de 3 vies au totale.
Une très bonne idée réside dans le fait de choisir 3 armes de bases et 3 armes spéciale, avec chacune un gameplay assez variable.
Le mode histoire est très court, comptez 30 minutes pour le finir. La rejouabilité est quasi nulle, sauf tentative de record de vitesse.
L’esthétique, une véritable avancée :
Le jeu de base, initialement sorti sur PC, affichait des graphisme lissés mais ternes, sans couleur. Ici c’est le l’opposé. Les couleurs sont vives, agréables à regarder. Les effets visuels sont maîtrisés, l’écran tremble et on en prend plein les mirettes. C’est très plaisant sur écran TV, mais c’est absolument magnifique sur l’écran de la switch.
L’absence de mode coop, une aberration :
Tous les fans de ce genre de jeu le savent, ils sont difficiles. Alors parfois, on invite un pote à rejoindre la partie, pour aider, et pour le fun. Ici c’est impossible. Il n’y a pas de multi, et je ne vous cache pas que ce fut une déception immense.
Le gameplay, une rigidité assumée :
On ce situe ici sur un scrolling horizontale, à l’initiative du joueur. Celui ci pourra dasher pour accélérer, voler un court instant pour franchir des zone ou grimper dans le niveau, sortir un bouclier et bien entendu tirer.
La première surprise est la présence du « block shoot » : le tire garde la même direction quand vous maintenez la touche de tir. Il faudra donc arrêter de tirer pour modifier l’angle de visée. Ce sera la réelle notion a prendre en main, elle devient vite indispensable.
Le personnage étant un robot, forcement il affiche une certaine lourdeur. Les premières minutes semblent longues et laborieuses. Puis on s’habitue, et finalement le « block shoot » s’avère précieux, pour pouvoir dasher tout en tirant vers le haut en salve continue. Esquiver les tirs est aisé, le bouclier est une vraie bonne idée.
Vous aurez à détruire des caisse bonus, pouvant contenir un P (power) un H (santé) ou un T (temps). Il est essentiel de ramasser tout les T que vous pourrez trouver, la lutte contre le chrono est acharnée, et ce sera là le seul véritable défi du jeu. Il n’est ainsi pas rare de se retrouver avec moins de 30s pour tuer un boss de fin de niveau.
Le son, le véritable ennemi :
Ici pas de demi mesure, la qualité sonore est déplorable. Si les musiques sont correctes quoi que répétitives (mais bon, c’est un standard dans ce type de jeu), les bruitages sont horriblement saturés. Tout crépite, tout est inaudible. Que ce soit au casque, sur TV, sur la switch ou même sur home cinéma, rien n’y fait, vous n’aurez pas envie de jouer avec le son.
Et c’est dommage, parce que ça explose de partout, et que dans ce genre de jeu on est censé en prendre plein les oreilles, mais pas de cette façon.
Conclusion :
Si le jeu nous rappelle bien les bonnes vieilles licences d’antan, l’hommage est particulièrement loupé sur la partie sonore. Les graphismes, quoique jolis, ne parviennent pas à faire oublier la lourdeur du gameplay et les bruitages honteux.