- Titre: Bloodborne
- Sortie : 2015
- Editeur : Sony Computer Entertainment
- Développeur : From Software & Japan Studio
- Plateforme : Playstation 4
- Testé sur : Playstation 4 Slim
- Compatible lecture à distance (PS Vita/TV)
- Genre : Action RPG
- PEGI : 16+
- Sauvegarde : Automatique
- 1 joueur uniquement
- Langue : Textes et voix en Français
Après nous avoir offert la série des Souls et son univers médiéval From Software se tourne vers l’époque victorienne avec ce one shoot qu’est Bloodborne. Le titre a pour principale inspiration les nouvelles de Howard Phillips LOVECRAFT (connu par le plus grand nombre pour sa monstrueuse entité cosmique Cthulhu). Un terrain (vous l’aurez compris) fertile pour accueillir les boss les plus infâmes !
Histoire :
Le titre prend place dans la ville gothique de Yarnam, qui abriterait un puissant remède médical. Après s’être fait transfusé par un étrange vieil homme le joueur se réveille sur la table d’opération et découvre une ville en proie à une maladie endémique qui transforme les citoyens en créatures bestiales. Vous ferez rapidement connaissance de Gehrman, ancien chasseur, qui vous expliquera votre but dans ce monde, chasser les monstres de Yharnam et stopper la source de la contamination. Il y a fort longtemps les habitants de la ville ont commencé à vénérer les Grands Anciens, utilisant par la même occasion leur sang aux propriétés incroyables sur le corps humain. Les maladies disparaissent, les corps se renforcent mais tout ne sera que temporaire et le coté bestial et inhumain des Grands Anciens finira par resurgir. Les fans de H.P. LOVECRAFT (mais pas seulement) se régaleront en découvrant l’histoire.
Gameplay :
Bloodborne (tout comme ses grands frères les « Souls ») utilise un gameplay dirigé par l’animation. Ce qui implique qu’une animation (par exemple d’attaque) lancée ne pourra être stoppée, complexifiant vous vous doutez les combats. Coté gameplay pur le titre utilise principalement « Rond » pour les esquives, R1 et R2 pour l’attaque et l’attaque forte de l’arme de corps à corps, L2 pour l’arme à feu (utilisée pour les contres exclusivement, l’arme ne faisant que très peu de dégâts pour de l’attaque) et L1 pour transformer votre arme, car oui toutes les armes de corps à corps du jeu proposent deux formes. Cette dernière feature vous permet de changer rapidement de mode d’attaque en passant par exemple d’une arme lourde et puissante à une plus légère et donc rapide. Grosse nouveauté par rapport aux Souls, le jeu favorise la contre attaque en accordant un bonus de vie au joueur en cas de succès.
Technique et graphisme :
On va pas se mentir les productions du studio Japonais From Software ne brillent jamais par leurs techniques mais compensent toujours largement avec leurs esthétiques inspirées. Ce Bloodborne ne déroge pas à la règle et propose un game design particulièrement convainquant, vous explorerez les rues de cette ville victorienne avec plaisir (et peur, bah ouais c’est quand même malfamé).
Difficulté et durée de vie :
Normalement la renommée de From Software les précède et vous savez probablement déjà que le jeu est monstrueusement difficile (la faute en partie au gameplay dirigé par l’animation mais pas que…). Il est clair que la difficulté des jeux From Software décourage beaucoup de joueurs (et c’est très facilement compréhensible) mais pour les 1% qui tiendront tête au titre le sentiment d’accomplissement et de fierté qui accompagnera chaque victoire contre un boss restera inégalé dans votre « carrière » de joueur. Si la difficulté de Bloodborne ne vous rebute pas dans les premières heures de jeu, le titre vous tiendra en haleine une centaine d’heures facilement.
L’entraide multijoueurs :
Si Bloodborne ne propose pas de jeu multijoueurs il vous sera possible (si vous possédez l’abonnement PS+) de laisser des mots ci et là pour prévenir vos amis chasseurs des éventuels dangers qui les attendent au coin de cette ruelle sombre.
Conclusion :
Vous l’aurez compris ce Bloodborne est incroyable et si la difficulté du titre ne vous rebute pas il fera partie de vos meilleurs titres de cette huitième génération.