Pilgrims, le Machinarium à la carte.
- Titre: Pilgrims
- Sortie : 2019
- Développeur : Amanita Design
- Éditeur : Jakub Dvorský
- Plateforme : Microsoft Windows, AppleArcade, Steam.
- Version testée : AppleArcade (Macbook + iPhone)
- Genre : Carte / Réflexion / Point&Click
- Support : Téléchargement uniquement
- Sauvegarde : Automatique (+cloud)
- Pas de multijoueur
- Langue : Français
- Page officielle : Pilgrims sur Amanita.net
Les habitués du studio le savent, nous allons parler ici d’un jeu de qualité, de réflexion, mais surtout d’une pâte graphique unique et reconnaissable entre mille.
Le jeu s’ouvre sur une carte, interactive, sur laquelle semble se trouver des points d’intérêts. Et en effet, lorsque l’on clique sur la zone en question, une scène s’ouvre.
Dans le bas de l’écran on retrouve un jeu de carte, face visible. Ce sera le coeur du gameplay pour le moins unique. Chaque personnage, chaque objet, pourront être transformer en carte et revenir dans votre main. Ainsi il sera possible de les combiner pour obtenir des actions et des résultats utiles à la progression. Puisque je vous ai deja perdu dans cette explication vaseuse, je vais vous donner un exemple :
Un personnage vous bloque la route, vous demande un poisson frit en échange de sa collaboration. Il vous faudra donc aller à la zone de pêche, utiliser la carte canne que vous aurez combiné à la carte appât. Vous obtenez la carte poisson, qu’il faudra utiliser sur la zone du feu pour obtenir la carte poisson frit. Subtilité toutefois : les cartes de personnages influent sur l’action réalisée. Chaque personnage n’utilisera pas les mêmes cartes de la meme façon, et auront des sympathies et antipathies avec d’autre personnages. Il vous faudra de nombreux essais pour comprendre et surtout mémoriser les combinaisons possibles. Le but du jeu étant d’élargir la map, et d’en voir le bout.
Meme si je vous avoue avoir beaucoup de mal à retranscrire à l’écrit ce que peu donner le gameplay, à l’usage c’est extrêmement intuitif, et la maitrise se fait en à peine 2 minutes. Les énigmes ne sont pas réellement difficiles, c’est plutôt la recherche des combinaisons possibles qui est compliquée.
Son principal défaut réside dans le fait qu’il se joue en portrait. Si c’est extrêmement agréable sur support tactile, ça l’est beaucoup moins sur écran 4/3 ou 16/9eme. En effet, de large bandes noires viendront se caler de part et d’autre de l’écran de jeu.
Cote graphisme, nous sommes sur du Amanita pur et dur. Les dessins sont fait à la main, dans les tons sépias que l’on connait maintenant comme étant maitrisés par le studio. La même atmosphère intelligente mais un peu inquiétante se dégage de l’ensemble, bercé par une musique de qualité. On se surprend à se détendre, à se laisser aller à la quiétude générale, le gameplay et l’ambiance étant réellement doux.
Coté durée de vie, pas de surprise, c’est assez court : il m’aura fallut presque 5h pour en voir le bout, en prenant le temps de profiter. Malheureusement la rejouabilité est nulle, sauf si vous attendez un bon moment avant d’y rejouer, le temps d’oublier les solutions aux énigmes.
Plus que sur un jeu visant un réel chalenge, nous sommes ici devant un jeu vitrine, qui nous prouve une fois de plus que le studio sais mettre en place et maintenir une ambiance qui lui est propre. L’originalité et le bas prix du jeu font que je ne peux que vous le conseiller. J’y ai passé un très bon moment. Pour ma part, je le trouve :